Friday, July 06, 2007

Le bleu du mur n'est pas nécessairement le bleu du gilet.

Quoique la chose soit définitivement possible. Mais les couleurs sont choses relatives, et tout ce qui est relatif est mathématique, et comme tout est mathématique, ou tel est ce qu'on ose me dire, alors tout est relatif (qui aurait pu croire que j'aurais pu prouver une théorie mathématique à l'aide de mots... mais encore une fois les mots sont peut-être mathématiques, et donc il serait possible de mathématiquement prouver des choses grâce a une grammaire solide et, ne l'oublions pas, à une forte intelligence).

N'empêche qu'une sorte de bleu ne représente pas toutes les sortes de bleus. Un sujet, esprit de bottine le veut, qui donne carrément les bleus. La vastitudité de l'univers et des questions qui lui sont liés a l'égard du bleu me donne une peur bleue alors que j'admire un ciel bleu aux étoiles qui brillent d'un bleu différent. Bleu sur bleu, il fallait y penser. On se croirait presque dans la marine américaine.

Paranthèse: (Je pensais qu'il neigeait a l'extérieur de chez mon frère, mais finalement c'est juste une multitude de mouches qui voguent au travers d'un univers infiniment plus petit mais tout aussi présent que celui qui nous est propre, dans lequel est contenu le dessous de la fenêtre sous laquelle ils sont cloîtrés.)

N'empêche que la vie requiert des couleurs, alors le bleu fait fichtrement l'affaire, je dirais même qu'il fait la chose, puisqu'on le dit si peu. J'admire d'ailleurs près d'une lumière jaune - qui elle sert a créer un contraste dans ma poésie, pour éviter de redondiner - une lumière bleue. Ironiquement au moment d'écrire ces mots, elle s'est éteinte.

Bref, le bleu c'est la vie, la mer, l'Océan, le fleuve, la rivière, la baie, le dauphin cute et toutes sortes de patentes du genre qui sont bleues. Tant de bleus ensevelis de bleus, parmis lesquels bleus et bleus se mêlent dans une harmonie bleue... on ne peut que chanter les louanges de l'omniprésence d'une couleur aux teints aussi nombreux. Il y a très peu de couleurs en cette jolie nuit, et pourtant jamais je n'en ai vus autant.

Une fin mignonne, qui vous laissera, je l'espère-je très fortement, l'envie d'aller voir les cieux bleus d'ailleurs, ou peut-être de mieux regarder ceux qui sont au-dessus de vous, et qui sont, dois-je l'avouer, tout aussi bleus!

1 comment:

Anonymous said...

À voir, presque, parce que j'ai pas lu ta note au complet (je suis soûl, man, je m'en veux presque) et parce que j'aimerais ça qu'on aille des références culturelles en commun;

http://lesvidanges.blogspot.com/

et
http://20six.fr/rogergregor




le premier donne dans l'absurde alors que le second donne dans le plus spirituel; limite absurde.

Bastien