Sunday, October 29, 2006

Ma première oeuvre en ligne...

Et oui, je me lance enfin. Je vous offre ici un poème qui est à la base un exercice d'écriture automatique. Après 3 heures d'écriture automatique, j'ai dû prendre la moitié d'une feuille 8 et demi par 11 et en tirer mes idées préférés. Par la suite, je devais composé un poème sur le thème: "Je, me, moi". Je crois que ça quand même bien tourné, et j'ai eu l'honneur de le lire dans la soirée de poésie du Cégep. La réaction était plutôt bonne, même si je dois avouer que j'étais fort nerveux. Je pense notamment à l'envoyer à la revue de l'UQÀM "main blanche", ils en feront ce qu'ils voudront (sauf me le voler, évidemment, car le vol c'est mal!).

Voici donc:

Mon inspiration vient d'un rein concassé aux enflures puériles:



Pourquoi me regardes-tu ainsi?

Mais pourtant, ne me connais-tu pas?

Pourquoi me demander cela?

Ce sont après tout les autres qui me perçoivent.


Me voit-il comme un orang-outan nègre?

Ou bien comme une grosse pédale misogyne?

Simplement, alors, comme une pourriture animalière?

Ne me le demandez pas.



Car comment le saurais-je?

Je ne suis qu'un simple jeune homme.

Qui comme tous les autres,

fait régulièrement des pets sauce-tomate.


Qui suis-je pour les autres?

Je ne suis pas celui à qui tu devrais le demander.

Pour les autres, je ne serai jamais vrai,

je bave même de la salive artificielle.



Moi pourtant, je me sens si réel.

Avec ma créativité, stéroïde de l'âme.

Cet âme si près de mon ombre,

Moi je vois sa forme!


Moi j'ai aussi ris

Sans que quiconque le sache.

Et parfois je le fais savoir,

Si j'en ai envie.


Moi je connais mon passé.

Ce passé intérieur mal chié,

Tout plein de cette dépressive nature,

Mais entouré de ces gens merveilleux qui me jugent!

Saturday, October 21, 2006

Nouveau lien... malheureusement...

Et oui, le terrible Basduck m'a récemment annoncé, avec une tristesse incroyable dans sa voix, qu'il aurait aimé que je "link" son blog. Aujourd'hui j'ai cédé. Est-ce à cause de ses charmantes frisettes? De son intellectualité? De son rire moqueur? De son gilet de l'UQÀM? Je ne saurais le dire... Mais l'irréparable est fait.

Maintenant, espèce de salopard, tu peux avoir mes 5 lecteurs en plus des 50 autres que tu as déjà. T'as intérêt à me "linker" bientôt, parce que ma colère est aussi terrible que la mayonnaise du Subway.

Saloperie de moton gorgiale!

Oui, vous m'avez bien entendu, et vous m'avez probablement encore mieux lu: il y a quelque chose d'inconnu qui se terre dans ma gorge, possiblement un mini moton de nature grippale. Comment sais-je qu'il est mini? C'est simple, le salopard ne se tousse pas!

Il me hante, et des fois j'entends les échos de ses cris dans ma gorge. Ses griffes acérées m'étranglent chaque nuit, et me rappellent sa présence chaque jour. Ai-je vraiment la grippe donc? C'était-ce tu une si bonne idée que ça de donner des becs à tout le monde que j'ai pas revu depuis des lustres?

Mon nez refuse de révéler la vérité, en refusant de couler. ET...

* veuillez patienter pendant cette légère intermission... *

Bon les touches filtres (l'invention la plus conne de Windows) ont décidé d'arrêter de me faire chier après 10 minutes de taponnage.

Bref, mon nez refuse de révéler la vérité, et ma gorge ne peut coopérer, car l'ennemi en elle est plus fort. Tout ce que je demande, c'est que ce salopard qui s'y cache daigne se montrer dans un kleenex, à l'aide d'une force pulmonaire capable de tousser les motons les plus vilains de l'Enfer!

Et sache, oh oui sache-le, que je déteste les petites enflures comme toi qui persistent en position de faiblesse (car, comme je l'ai dit, je n'ai point cette redoutable grippe), et sache aussi qu'elles finissent toujours dans un système d'égoût municipal quelconque, aux cotés des criminels, des réfugiés politiques et des jockeys (Ben... genre... ceux qui phond du chevau là! Tsé...) médaillés aux Olympiques de Sydney. C'est toi qui l'aura voulu...

Et toi, oh oui toi qui me chicote la gorge depuis 1 semaine, je te tousserai dans le système d'égoût où vivent maintenant les acteurs médiocres du film tout aussi mauvais Hochelaga.

Note de l'auteur: Ma haine soudaine pour le film Hochelaga n'est que cela, soudaine. Je n'ai pas revu le film dernièrement, et j'espère bien que cette malchance ne s'attaquera pas à moi. Espérons que je sois capable d'éviter d'autres films de type "rue", tels La rage de l'ange et Histoire de Pen.

L'ENFER... LA GROTTE REPRÉSENTE... L'ENFER!

Maudit que c'tait mauvais le film Hochelaga.

Tuesday, October 17, 2006

Ça se passera pas de même!

Je me casse le cul depuis que je fais ce blog pour m'assurer que mes entrées soient assez longues (mais pas trop, car trop de génie à la fois ça peut être néfaste, voire dangereux), et puis "BANG!", je tombe sur une entrée de Benne qui fait trois (3) lignes:

We walked for hours
Hoping you'd take my hand
In my pocket

Quessé ça? Moi aussi je peux jouer à ça!

J'ai écris une heure
Un osti de travail plate
Ben là, je blog!

Tiens, monsieur haïku, à se joue à deux (2) c'te game là!

*retour au travail plate*

Sunday, October 15, 2006

Saison 2006-2007 de la LIM!

C'est avec beaucoup d'excita... d'excitem... bref avec beaucoup de cela que je vous "plug" officiellement le lancement de la saison 2006-2007 de la Ligue d'Improvisation Montréalaise, aussi connue sous le nom de LIM.

Chaque dimanche soir, à 20h, à partir d'aujourd'hui (ma plug est en retard mais bon, il y à d'autres dimanches dans la vie!), des improvisateurs de talent se lancent sur scène et nous "entertainent" pendant... bah une couple d'heures au moins (peut-être même plus, puisqu'on en parle après!).

Me demanderiez-vous combien ça coûte et où c'est-ce? Je vous répondrais que ça coûte 7$ (y'a aussi des passes de saison je crois, mais elles sont à combien? Je l'ignore.) et que c'est au Lion d'or! Allez-y sans phauttes, c'est ben l'fun!

Pour plus d'informations, vous pouvez toujours aller faire un tour sur leur site officiel (presque aussi bien fait que mon blog):

"http://www.citronlim.com/home_flash.html"

Tuesday, October 10, 2006

Quel genre de poils sont-ce?

Il m'arrive de me pencher (ne vous exciter pas trop vite mesdames, vous pourriez très bien être déçues...) et de constater à quel point je néglige le clavier (sur lequel je rédige ces impertinences), la table et le plancher qui m'entourent. Chaque jour, je reviens à la même résolution: "aujourd'hui, je fais le ménage" suivie d'une résolution toute aussi logique: "Bof, finalement ça me tente pas vraiment." D'où me vient cette aversion pour le ménage?

J'ai planté un arbre et en ai tiré ma généalogie dernièrement, et je viens pourtant d'une famille de ménagères (les ménageurs sont arrivés environ en même temps que les baby-boomers, eux.) accomplies. Mon arrière-arrière-grande-tante du côté de mon père, Ésétore C. (Ne révélons pas mon précieux nom de famille tout de suite!!!), avait à elle seule nettoyé, semble-t-il, un four d'antan et trois bambins hyperactifs dans la même journée. Bref, rien dans les gènes.

Il ne peut y avoir qu'une solution alors, si ce n'est pas dans mes gènes, c'est dans celles de la saleté. D'où viennent ces poils, à qui étaient-ils, comment sont-ils arrivés là, et veux-je vraiment y toucher, en sachant qu'un jour ils reviendront me terroriser? Perds-je ma barbe? Mes cheveux sont-ils réellement frisés? Toutes ces questions quant à l'origine de la saleté sont d'une nature aussi dégueulasse que l'état actuel de ma chambre.

Bref, j'en conclus que la seule manière de vivre pour moi, c'est de m'adapter à mon environnement. Mes arrières-arrières-arrières-grands-oncles (homosexuels inavoués de surcroît), en découvrant la Nouvelle-France et en la chantant de leur bouche remplie de scorbu, auraient été fier de ma nature de vrai colon.

On est après-demain là?

Tiens, je crois bien qu'on est l'après-demain de l'après-demain où j'avais promis qu'après-demain je vous expliquerais pourquoi mon premier message était titré: "Homme cherche jeu de mots poche". Trève d'expliquage et d'après-demainage, la raison est aussi simple que stupide, mais une promesse est une promesse, et je suis un homme qui livre, certains diront même un livreur.

L'introduction à un blog est une chose qui m'apparaît assez compliquée, et question de m'introduire avec humour et style, j'avais envie de faire recours à un jeu de mots du genre: "Voici le tout dernier Blogbuster." Bon je l'admets, ce n'est pas très bon, d'où la raison qui explique pourquoi, genre, style, que j'ai comme opté pour le titre plus original et tout aussi efficace "homme cherche jeu de mots poche."

Maintenant, arrêtez de m'achaler! C'est la mi-session et je travaille presque dans mes livres... du moins ceux, peu nombreux je l'admets, que j'ai achetés. Je fais une recherche dans mon cours de littérature et language sur "les fonctions de la communication à travers la traduction dans la littérature", et je me demande vraiment pourquoi je choisis des sujets toujours aussi difficile pour impressionner des profs dont je me sacre un peu (désolé à tous ces profs dont je me sacre un peu... ou le suis-je vraiment puisque je me sacre un peu de vous?).

Je promets néanmoins d'écrire plus souvent ici, car j'ai peur des colères d'Obiben (obiben.blogspot.com) et de Basduck (basduck.blogspot.com) combinées!

Didze se sauve en courant des deux fous armés de mitraillettes virtuelles, et prend tout juste le temps de "publier le message".

Wednesday, October 04, 2006

Homme cherche jeu de mots poche

Tiens!

Me voici maintenant lancé dans le monde incroyable des blogs, grâce au toujours convaincant Basduck. Allez voir son blog à l'adresse basduck.blogspot.com (je ne sais pas encore comment faire des liens, bordel de merde!)... et dites-moi comment c'est, parce que c'est sûrement plein de mots à lire et j'ai pas vraiment le temps!

Pour en revenir à mes moutons, si on peut en trouver dans cette magnifique introduction, je suis dans le monde du blog et mon objectif ici est simple: vous "entertainez" (notez l'absence de guillemets français. Heureusement que j'anglicise un mot, parce que ça aurait pu être choquant pour plusieurs)! Comment m'y prendrai-je pour faire-je ceci-je? C'est simple, j'utiliserai mon (très grand, je l'espère) talent pour l'écriture, et je vous débiterai des conneries de façon régulière. Certaines (peut-être certains aussi, mais ils sont moins importants) se demanderont s'il y aura parfois du contenu sérieux ici. Je répondrai de façon singulière: OUI! De façon plurielle (comment féminise-t-on pluriel?) je répondrai même: OUIS!

Ainsi, parfois, quand vous aurez été sages, autre virgule, question de garder une tension, ma foi, vive, je vous offrirai quelques aperçus de mes travaux. Non pas ceux de sessions, auxquels je devrais présentement m'attarder, au lieu d'ici être attardé, mais bien quelques petits extraits de romans, poèmes, chansons à répondre, cris novateurs de curling et autres. Évidemment, pour éviter le plagiat, notamment celui de Basduck (j'ai d'ailleurs eu l'occasion de consulter son blog durant la rédaction de cette interminable introduction), je vous limiterai ce grand privilège. Heureusement pour vous, les insenséités qui seront ici rédigées seront probablement meilleures, et surtout beaucoup plus fréquentes.

Finalement, j'ose me présenter, Didier, d'où l'adresse incroyable du blog (Didze.blogspot.com, pour ceux qui se sont perdus), homme d'études littéraires à la Grande Institution de l'UQAM (aux côtés de Basduck, dont le blog, toujours excellent, demeure quand même plus redondant et moins profond que le mien) et habitant temporaire (du moins l'espère-je... ou l'espère-je vraiment-je?) de la métropole québécoise, hôte elle-même de cette renomée UQAM.

J'expliquerai le titre de cette première entrée bloguiale demain, ou peut-être le lendemain de demain, bref après-demain, pour me donner ainsi quelque chose à dire dans ma deuxième entrée bloguiale, et aussi parce que j'aime vous tenir en haleine. Blogues à part, bonne nuit à tous, et à la prochaine.

P.S.: Espèronds qu'auqunes fotes ne ce soiet gliçés dan mond premié messaje, gens seraient umiliers.