Sunday, July 15, 2007

Le génie m'attaque...

J'ai écrit ça dans un email, et après je me sentais intelligent d'avoir fait un calembour grammatical si puissant:

"
Pensée du jour: Si on ne vit qu'une fois, est-ce que ça exclut la personne qui parle?

"

Friday, July 06, 2007

Le bleu du mur n'est pas nécessairement le bleu du gilet.

Quoique la chose soit définitivement possible. Mais les couleurs sont choses relatives, et tout ce qui est relatif est mathématique, et comme tout est mathématique, ou tel est ce qu'on ose me dire, alors tout est relatif (qui aurait pu croire que j'aurais pu prouver une théorie mathématique à l'aide de mots... mais encore une fois les mots sont peut-être mathématiques, et donc il serait possible de mathématiquement prouver des choses grâce a une grammaire solide et, ne l'oublions pas, à une forte intelligence).

N'empêche qu'une sorte de bleu ne représente pas toutes les sortes de bleus. Un sujet, esprit de bottine le veut, qui donne carrément les bleus. La vastitudité de l'univers et des questions qui lui sont liés a l'égard du bleu me donne une peur bleue alors que j'admire un ciel bleu aux étoiles qui brillent d'un bleu différent. Bleu sur bleu, il fallait y penser. On se croirait presque dans la marine américaine.

Paranthèse: (Je pensais qu'il neigeait a l'extérieur de chez mon frère, mais finalement c'est juste une multitude de mouches qui voguent au travers d'un univers infiniment plus petit mais tout aussi présent que celui qui nous est propre, dans lequel est contenu le dessous de la fenêtre sous laquelle ils sont cloîtrés.)

N'empêche que la vie requiert des couleurs, alors le bleu fait fichtrement l'affaire, je dirais même qu'il fait la chose, puisqu'on le dit si peu. J'admire d'ailleurs près d'une lumière jaune - qui elle sert a créer un contraste dans ma poésie, pour éviter de redondiner - une lumière bleue. Ironiquement au moment d'écrire ces mots, elle s'est éteinte.

Bref, le bleu c'est la vie, la mer, l'Océan, le fleuve, la rivière, la baie, le dauphin cute et toutes sortes de patentes du genre qui sont bleues. Tant de bleus ensevelis de bleus, parmis lesquels bleus et bleus se mêlent dans une harmonie bleue... on ne peut que chanter les louanges de l'omniprésence d'une couleur aux teints aussi nombreux. Il y a très peu de couleurs en cette jolie nuit, et pourtant jamais je n'en ai vus autant.

Une fin mignonne, qui vous laissera, je l'espère-je très fortement, l'envie d'aller voir les cieux bleus d'ailleurs, ou peut-être de mieux regarder ceux qui sont au-dessus de vous, et qui sont, dois-je l'avouer, tout aussi bleus!

Tuesday, June 26, 2007

Marcheur d'une nuit d'été, en short avec un t-shirt bleu pâle (sans titre)

Je suis comme pris en dedans de moi
Je vois moins loin qu'à l'habitude
Tout autour est plus bruyant
Mais je l'entends moins clairement

On dirait que le monde a rétréci
Ou que je prends plus de place
La rue est proche du trottoir
Je marche quasiment sur les autos

J'ai pas l'impression de sentir les odeurs
Je touche des choses sans forme
Je marche lentement
J'écris n'importe quoi

C'est juste qu'il fait chaud

Tuesday, June 19, 2007

Ma tortue a grossi!

Eh oui, ma tortue a grossi. Il suffit maintenant de se demander dans quelle genre de disposition intellectuelle je suis pour remarquer cet infini détail, car elle n'a pas grossi tant que ça... Serait-ce ce perfectionniste en moi qui voit les détails de tout? Peut-être bien, mais néanmoins je crois qu'il y a un problème beaucoup plus grand derrière cette histoire: la routine.

Je me lève, je déjeune, plus souvent qu'autrement je bouffe la même chose, et puis je vais travailler. Au retour du travail, je dis "allo" à ma tortue, je la nourris, je vais pisser, je me lave les mains, je me fais à bouffer, je me lave encore les mains, je mange et ensuite je glande d'une façon ou d'une autre. Il se pourrait alors que, grâce au régime violent d'une vie routinière, j'arrive à remarquer les moindres changements de mon quotidien, notamment la circonférence légérement plus grande de la carapace de ma tortue.

La routine me rend paternel, et je vois ainsi une petite créature grandir et manger et nager et être heureuse! Utilisant mes connaissances élevées en matière de Tamagotchi et de Pokémon, laissées loin dans le passé et ressurgissant dans ma mémoire, je m'occupe de cette tortue avec toute l'attention qu'il se doit. Et je dois avouer, c'est quand même cool la routine, les tortues, le fric, la bouffe et le bonheur.

Thursday, June 07, 2007

starobinsky

On m'a demandé de parler de Starobinsky, mais je sais pas c'est qui alors j'ai décidé de faire un acrostiche:

Super
Tronçonneuse
Automatique
Rouge
Oblongue
Bruyante
Incassable
Néo-zélandaise
Solide
Kitsch
Yttrifère

J'espère que ça rend bien l'esprit du personnage...

Marie-Andrée n'aime pas le pâté chinois...

Étrange pourtant, puisqu'elle aime tant de choses. Par exemple, le soir, en se brossant les dents... non ce n'est pas un bon exemple, puisque des robots pourraient très facilement s'emparer de cette histoire et la raconter à un peuple androgyne. Il faut simplement passer son temps et voir le jour.

Quand on aime pas le pâté chinois, on est parfois malheureux de ne pas voir les couleurs bleu et brun dans le mélange. Pourtant il y a plein de brun qu'on voit à l'oeil nu et encore mieux dans un microscope nucléaire. Si ça s'appelle un microscope nucléaire, c'est que ça voit des particules à l'échelle nucléaire, sauf que ça existe peut-être pas et je l'invente sûrement sans aucun doute, nul doute et aucun doute.

Mais tant qu'à rien dire sur la pâté chinois, mieux vaut parler des japonaises qui ont des tentacules pour faire plaisir à des partenaires toujours plus difficiles parce que désensibilisés aux tabous d'un sexe de plus en plus étrange. Quand c'est des humains qui écrivent des histoires de robots, on est correct parce que les robots peuvent pas les voler. Sinon ce serait autobiographique et ça intéresse personne. Les japonais ils parlent souvent de robots alors on sait qu'ils sont en contrôle.

Le pâté japonais ça existe pas, parce que c'est pas eux qui ont bâti nos voies ferrées. Peut-être qu'il y en a une couple, mais j'en ai pas vu dans l'annonce du patrimoine canadien. On devrait appeller ça du pâté asiatique, ça serait moins discriminatoire. Je suis sûr que y'a beaucoup de vietnamiens, de mongols et de cambodgiens qui ont construit nos voies ferrées, alors ils mériteraient plus de mérite.

Peu importe comment ça s'appelle, ça serait pareil alors Marie-Andrée aimerait sûrement pas plus ça. Mais personne aime pas le pâté chinois, voire asiatique, alors on peut en convenir que Marie-Andrée est pas une personne. Ça veut pas dire que y'a pas de Marie-Andrée dans le monde, mais y'en a certainement pas qui n'aime pas le pâté chinois. J'espère que le premier robot va s'appeller Marie-Andrée, parce que des robots ça mange pas, à moins d'être programmés pour manger.

Encore là faudrait éviter de parler aux koalas tueurs, parce que si on contrôle les robots, eux ils contrôlent les arbres. Heureusement que y'a des robots pour couper les arbres, sinon les koalas seraient possiblement une menace pour l'humanité. Des fois y lancent des kiwis à ceux qui les visitent dans les zoos. On y pense pas mais c'est pas évident parce que les kiwis poussent pas dans les arbres de zoos, y'en a même qui se demandent si ça pousse dans les arbres où que ça s'achète juste dans les épiceries. De toute façon ça pas vraiment l'air bon pis les koalas devraient prendre l'exemple des astronautes, qui lancent des melons d'eau de de l'espace.

Le problème de l'espace, c'est que tout c'que tu lances dedans ça trouve un point de gravitation pis ça fait de la cochonnerie autour de l'affaire autour de laquelle ça gravite. Par exemple, autour de la terre, y'a plein de merde qui gravite. Faudrait envoyer les russes s'occuper de ça, parce que y'en a une grosse partie à eux autres. Les diffuseurs télés aussi. Mais ça c'est une autre histoire. Y devraient faire un "reality show" dans lequel des heureux élus vont ramasser les cochonneries dans l'espace, puis comme ça à mesure qui ramassent les satellites de diffuseurs, y disparaissent de la télé en même temps, pis on les voit plus jamais.

D'ailleurs c'est un peu comme les gekkos, on les voit jamais. Ça aurait d'l'air que quelqu'un a acheté un gekko, mais finalement c'était juste un aquarium vide pis y pensait que le gekko était caché dans ses feuilles. Pour pas lui faire de peine, j'lui ai dit qu'une feuille avait mangé son gekko.

À l'école y'a pas souvent de pâté chinois au menu du jour. J'aime mieux les clubs sandwichs le midi de toute façon. Le pâté chinois on dirait que ça se prend mieux le soir. Marie-Andrée, elle aime peut-être pas le pâté chinois parce qu'elle en mange juste le midi. C'est parce que le soleil y'est plus haut le midi et puis ça chamboule les hormones de Marie-Andrée. La chaleur la rend chaude, et puis une femme chaude ça mange des lollipops pis d'la crème à glace, pas du pâté chinois. Sauf qu'elle aimerait sûrement pas plus ça le soir, parce que c'est pas beau à voir.

C'est vrai que c'est pas beau à voir, mais tant que c'est bon à manger. En tout cas moi j'aime ça le pâté chinois, pis quand Marie-Andrée est là, ça m'en fait plus pour moi.

Wednesday, May 23, 2007

Une petite pensée estivale

Il pleut pas
Mais tout le monde est heureux
Même les arbres déshydratés
Les fleurs désséchées
Et le marcheur exténué

Monday, May 21, 2007

Si je n'avais que 20 minutes...

Que ferais-je en effet s'il ne me restât point que vingt minutes? Vingt minutes avant quoi, me diriez-vous en larmes, craignant le pire? Vingt minutes avant quelque chose d'assez banal, vous répondrai-je, en souriant. Viendrai-je vraiment écrire des conneries sur mon blog, s'il ne me restât point que vingt minutes (et peut-être maintenant quinze)?

Je ne sais pas. Est-ce que j'écrirais un haïku moche dans un dernier espoir d'être reconnu? Ressemblerait-il à ça?

L'été ouvre l'âme
Sur un soleil timide
Caché par la pluie

Je ne suis pas certain que c'est ce que je ferais. Si j'avais à écrire dans ces vingt minutes (dix, je crois) restantes, ce serait plutôt un texte "emo" qui raconte la tristesse de ma vie. Il irait comme suit:

Je bois encore mes larmes aujourd'hui. C'est à défaut de boire mon sang ou de sucer celui des autres. Quand j'ai mal, au plus profond de moi, mes larmes sont plus salées. C'est qu'elles viennent d'un océan, un océan vide: mon âme.

Pourquoi se refusent-elles toutes à moi? Elles aiment sans doute mes larmes, puisqu'elles peuvent voir leur reflet dans celles-ci. Un reflet que je sais pourtant déformé; mais elles ont besoin d'être déformées, pour peut-être enfin se voir belles. Bien que ce soit moi qui pleure, le vrai malheur, ce sont elles qui le vivent. Moi pourtant, je sais mon malheur, alors qu'elles ignorent le leur.

Non c'est trop triste, et je n'aime pas le mouvement "emo". Ce n'est donc pas ça que je ferais durant ces trop courtes vingt minutes (cinq, tout au plus). Je sais! Je révélerais à tous le nom des filles que j'ai aimées, de façon plus ou moins assumée, dans un ordre chronologique, mais en apposant que leurs initiales:

J. T. G.
S. V.
T. J.
V. C. (celle-là est plutôt drôle, quand même)
G. M.

Ça fait pas beaucoup, et il y a peu de véritable amour dans cette liste, et en plus j'en oublie sûrement, mais bon... vous pouvez quand même jouer aux devinettes.

Bref, s'il ne me restait que vingt minutes (mon temps est certainement écoulé), peut-être irai-je travailler...